le vieux Dubaï

Les fameux chameaux

Journée de contraste, journée de dépaysement. Nous somme allez dans le vieux Dubaï, il est séparé par un canal où des centaines de bateaux de cargaison arrivent, meubles, vêtement, épices…On peut le traversé en bateau pour 35cents.

Nous attendions dans la file pour embarquer dans le bateau derrière une vingtaine de travailleurs et vlà le « guichetier » qui nous invite à passer devant tout le monde et pas question de refuser. Et c’est partout comme ca, quand tu es blancs ils te traitent en prince. Nous sommes plutôt mal à l’aise avec cette hiérarchisation mal placé et inhabituel pour nous.

Dans cette partie plus pauvre de la ville on n’y voit que des hommes, des indiens et des pakistanais surtout. (Les Arabes représente en fait que 10% à 15% de la population et ils sont tous très riches). Ariane :Quand je dis que des hommes ce n’est pas une blague, dans une petite rue bondée comme au festival de Jazz je regarde, je cherche…je suis la seule fille à L’horizon. Je suis contente d’avoir pensé à mettre un chandail à manche longue. Putain mais elles sont où les femmes, tous chez elles probablement, ou bien restées au pays pendant que les hommes gagnent leur pitance au AEU. (Hélène peut-être pourrais-tu me renseigner davantage). Je n’ai pas besoin de vous faire un dessin pour vous exprimer mon étrange sentiment. Partout sur mon passage les hommes s’écartent pour ne pas me toucher, à mon contentement mais, du regard ne se gênent aucunement pour me dévisager de la tête aux pieds (ce que je comprends quand même vu les circonstances). Après quelques minutes je me suis aperçu que si je soutenais leur regard ils baissaient les yeux rapidement, ce qui ma rendu plus confortable avec la situation.

J’avais entendu parler que les hommes ici sont affectueux entre eux…. Et bien c’est fréquent de voir les hommes main dans la main ou collés en se parlant dans le creux de l’oreille comme deux complices. D’un point de vue je trouve ça vraiment beau de voir cette complicité Masculine toutefois je trouve déplorable que celle homme/ femme soit invisible.

Nous traversons différent commerces pour arriver dans le souk (marché) d’or. C’est jaune et brillant partout wow ! Des tonnes de vitrines débordantes de bijoux les plus sophistiquées les uns que les autres. Et puis finalement le souk à épice…mmm c’est sublime le mélange des couleurs et des odeurs. Ca donne le goût de tout essayé.

En soirée nous avons accepté une invitation pour allez mangers dans un complexe complètement artificielle surmonté de 2 hôtels 5 étoiles, réunis par des canaux à la « Venise ». Remplis cette fois de riches (ou faux riches) venant de tout les pays. Complètement à l’opposé de notre journée et aussi de notre réalité, de nos valeurs…soirée ou les jugements virevoltent en directions des palestiniens, indiens, philippines, arabes… pris dans leur ghetto de riches. A dévisager les femmes comme le fessaient les autres. Ariane : Ça me lève le cœur.